Mon rendez-vous au laboratoire pour l'IAC...

Publié le par Il viendra

Pfff... hier soir avait lieu notre rendez-vous au labo, le rendez-vous pour valider le dossier...

 

Et ça a été vraiment atroce.

 

Déjà il faut savoir que mon mari travaille jusque début d'après-midi, alors que je commence en tout début de soirée, ce qui nous laisse un laps de temps en commun très court, et qu'il nous a été difficile de nous organiser pour avoir le rendez-vous.

 

Nous avons été pris 30 mn en retard parce que "Mr est au téléphone..." Ouais, c'est pas grave, c'est pas comme si je travaillais juste aprés . Quand il nous a pris, on était à deux doigts de prendre RDV pour une autre fois et partir...

 

Ensuite, le gynéco qui m'a dirigé vers le labo m'avait dit que ça prendrait quelques jours pour mettre le dossier en place, mais que je pouvais d'ores et déjà commencer le duphaston le temps que tout se mette en place...

 

Donc, j'ai commencé, et là la personne me dit "ha non, ça ne marche pas comme ça, il faut laisser passer 1 mois entre la consultation d'aujourd'hui et la première du programme" Oui, c'est pour qu'on puisse réfléchir... Ça fait juste 3 ans qu'on le veut, ce bébé (examens médicaux à l'appui), mais il vaut mieux nous laisser 1 mois de plus de réflexion...

 

Donc, après appel à mon gynéco, on fait encore un cycle sans IAC... ben oui tant qu'à faire, pas que j'ai pris le duphaston pour rien...

 

Mais c'est pas tout !

 

P1010023

 

Mon mari avait fait un spermogramme en 2007, et celui-ci a été transmis au labo par le gynécologue, mais ce dernier a apparement oublié que "la loi" exige que l'examen soit plus récent. Il (mon mari hein, déconnez pas!) doit donc le refaire, avec capacitation, et tutti quanti...

 

Ensuite, ils ont des horaires, ces messieurs dames du labo, ben oui, c'est ouvert de 7 à 18h30, MAIS, il y a des créneaux suivant les examens à faire... Donc, comme le sperme de monsieur, pour l'IAC, doit être fait, le jour de l'ovulation, entre 8h et 9h, je dois faire mes injections entre 20h et 21h le soir... Oui, et alors me direz vous ? Et ben, je travaille ! Et pas le genre de travail où je peux m'éclipser discrètement 5 mn, non c'est mort ! En + , faire mes injections dans les toilettes crades du boulot, non merci !

 

A ma question "mais... et si je travaille ?" ce brave monsieur, qui s'était, 5 mn plus tôt, excusé de son retard par un "pffff rude journée!" (p'tit bouchon va) m'a regardé un peu comme ça : et m'a dit "ben, à 20-21h ?!" - "Ben oui !" -"et ben il faudra trouver une solution" (sous entendu, NOUS) Oui, parce que ces personnes du labo ne peuvent pas pratiquer le recueil en question dans une autre tranche horaire ! Tant pis pour nous! Et tant pis pour mon homme s'il bosse tôt le matin à 30 km du labo en question. Et tant pis si on ne souhaitait absolument pas en parler autour de nous, et surtout pas à notre employeur pour lui demander un coup de main dans le planning....

 

Moralité : pour faire un bébé, faut pas travailler !

 

En gros, on n'est pas sortis !

 

Donc, une énorme déception à la clé, et moi toute déprimée au boulot (pas dans mes habitudes de me laisser abattre, mais là c'était beaucoup).

Publié dans Mon parcours

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Une experience de OUFFFF en PMA français. Je vous jure, je n’aurai jamais pu immaginer ça ! On était déjà parents d’un enfant de 5 ans lors de cette décision d’avoir le deuxième. Mais quelquechose n’aller pas. On essaye un mois, deux mois, six mois. Rien ! On a changé la nutrission, tout hyper équilibré. Aucun effet, déjà un an des tentatives. Et ok, voilà que notre couple va consulter chez un spécialiste à Paris. Après avoir fait tous ces analyses de fertilité pour avoir la conclusion médicale. Non seulement les attentes pour chaque analyse sont longues et affreuses, mais le pire est d’apprendre votre infertilité...Son existence génante. <br /> Le problème n’était pas aussi grave que ça au début. Les examinations ont montré une anomalie du spermogramme. Mesdammes, quel drame on a vécu après la conclusion du médecin. Mon mari était tellement triste. Il se sentait coupable et oppressé. J’ai eu la peinne de le soulager.<br /> Comme solution le gynéco nous a recommander une insémination artificielle. Au début mon mari n’a pas voulu recourrir à la procréation médicale. Peut etre à cause du résultat des analyses. En tous cas il m’a dit qu’on doit prendre notre temps à refléchir. On a essayé l’adoption. Mais notre candidature a été vite rejeté, parce que nous avons déjà un enfant. Je ne comprends pas ce refus, il me semble que pour l’enfant c’est plus facile d’integrer dans la famille s’il n’est pas seul. Ben, la décision est définitive. <br /> Le sujet du deuxième bb était du genre tabou. Pendant plus ou moin trois mois après le refus de la commission d’agrement. Pourtant je n'arrive pas à abbandoner cette idée. Souvent l'envie d'enfant est trop fort est inoubliable. Au fait, qu'est ce qui me sépare de ma seconde maternité? Une simple IAC?Ben alors je m'y lance. Je cassais les oreilles à mon chéri, heureusement pas trop longtepms. Car en réalité notre envie d'enfant est mutuel. <br /> On a recontacté notre médecin spécialiste en expliquant que oui, bon on est pret pour IAC. Donc il nous a mis au protocol. On a passé la procédure sans souci. Cela pouvait etre une belle expérience, mais ça a mal tourné à la fin.<br /> Voila, le jour de pds 1 arrive. Je pars dans la clinique pleinne d'espoire. Le delai d'attente presque fini. L’infirmière m’a pris du sang pour l’analyse de HGC. Le test était positif, ma grossesse fut confirmée. Je me sentais tellement contente. Je sentais une nouvelle vie grandir en moi. C'est magique de resentir le liaison entre toi et ton tout petit bébé. Et les séances d’echo ont été des moments magnifiques.<br /> Mais la 8 semaine de grossesse le coeur du bb s’est arreté... On ne sait pas pourquoi. J’ai le choc. Je sais plus ce qui se passe. J‘ai l’impression d’avoir perdu ma propre vie... Euh, le gynécologue a refuser de faire tout de suite le curetage. Donc il me prescrit le cytotec. 2 par voie vaginal et encore un le jour suivant. J’ai saigné et j’ai eu des contractions mais pas trop fortes. <br /> Ce n’est pas sorti. Donc on augmente le dosage. Et le médecin m’a prévenu des douleurs attroces. Comme si les précedents ne me suffisaient pas. Le premier jour c’était vraiment vraiment horrible ! J’ai saigné énormement. Mais le jour suivant après que j’ai finit le dosage préscrit le cauchemar est arrivé. Vers le soir je me suis senti très mal, plus que jamais pendant tout ce temps. Les douleurs m’ont litérallement coubré. Je me suis allongé par terre. Heureusement que tout est arrivé à la maison et que mon mari était là. J’ai perdu conscience. <br /> Je me suis reveillé en urgence. Des saignement ont été trop forts et il n’y avait autre solution qu’une opération urgente. Sinon j’aurais perdu trop de sang. Après cet accident je ne peut plus porter l’enfant. Oui j’ai mes ovocytes, mais ça ne sert à rien. Puis que chez nous c’est possible de traiter l’infertilité causé par l’absence des ovocytes. Mais en ce qui concerne l’infertilité où la femme ne peut pas porter l’embryon il n’y a aucune rimède.<br /> Lorsque je me suis rendu compte de tout ce qui c’est passé j’ai eu un choc. J’ai pu mourir ! Et ma famille ? Ahhhh.... C’est horrible ce qui peut arriver en pma français. <br /> Et que dois-je faire maintenant ? Aller dans une des cliniques étrangers ? Et franchement je m’en fou que les cliniques étrangres évoquent des polémiques chez nous. Souvent ils ont des traitements beaucoup plus éfficaces!
Répondre
M
<br /> Oh la, c'est sûr que les horaires en PMA c'est galère... Nous aussi avec l'Homme on a des horaires complètement décalés (enfin lui, moi c'est facile)... La seule solution qu'il ait trouvée c'est<br /> d'en parler directement à sa chef, elle a été compréhensive. Sinon c'est vraiment la m***.<br /> Sinon ton doc a l'air sacrément grossier et je trouve ça fou qu'on vous fasse attendre... Courage. Bises<br /> <br /> <br />
Répondre
I
<br /> <br /> oui il est pas terrible le doc du labo... biz à toi<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Oh quelle galère!! Nous aussi on s'achemine vers des IAC et je pense que je vais avoir le mêm souci car je bosse en soirée aussi (ds mon cas, éduc d'internat donc horaires style 16-22H).<br /> Quel enfer... Je suis sure que vous allez trouver une solution mais c'est vraiment la double peine: infertilité et contraintes d'organisation.<br /> Il y a de quoi déprimer.<br /> Courage...<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> j'ai parcouru votre blog...<br /> et eu l'impression de revivre avec vous ce que 2 couples d'amis ont vécu...<br /> bon courage j'espère que comme eux vous trouverez des gens compréhensifs sur votre chemin et la lumière au bout du tunnel<br /> plein de bonnes choses à vous<br /> <br /> <br />
Répondre
W
<br /> C'est clair que quand on met un pied dans la PMA, tout finit par tourner autour parce qu'on est obligés d'organiser nos vies en fonction de ça...<br /> Déjà que c'est compliqué en temps normal, mais avec des horaires décalés ça doit être carrément l'horreur à gérer...<br /> Et insiste un peu plus auprès du centre, il y a peut-être moyen de trouver une solution intermédiaire ?<br /> Je te souhaite que tout ceci s'éclaire rapidement !<br /> <br /> <br />
Répondre